Le Souvenir Français de Sevran vous souhaite une bonne année 2017!

L’ensemble du bureau du souvenir Français de Sevran vous souhaite une excellente année 2017.  Pierre Séror , Président , Jacques Carlesso vice- Président , Ali Jiar Secrétaire , Marcel Alexanian Secrétaire adjoint , Rose Alexanian Trésorière.

Prochaine AG le 11 février au restaurant du Personnel communal face à l’ancienne mairie à Sevran à 15h.

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Mémorial de Verdun

Un siècle jour pour jour après le début de la bataille de Verdun, le Mémorial meusien (55) a réouvert ses portes, le 21 février 2016. Après plus de deux ans de travaux, le lieu de mémoire propose un parcours de visite totalement renouvelé avec une exposition permanente mais également 175 m² d’exposition temporaire. Aujourd’hui, le Mémorial de Verdun honore, à travers la richesse de sa collection, la figure du combattant, qu’il soit Français ou Allemand. Moderne et pédagogique, il offre à la nouvelle génération les possibilités de comprendre comment, de février à décembre 1916, des hommes ont mené des combats qui ont fait près de 700 000 morts, disparus et blessés des deux côtés du front.

Ce bâtiment, inauguré en 1967, est un musée vivant de la bataille. En plus d’objets divers, exposés dans des vitrines latérales, l’espace central est occupé par une reconstitution d’éléments de tranchées bouleversées par le bombardement. Une carte murale lumineuse explique le déroulement des opérations. Extérieurement, des canons encadrent l’entrée de cette vaste construction située au milieu d’un grand parking. Propriété de l’Association Nationale du Souvenir de la Bataille de Verdun, le Mémorial est un des pôles essentiels de la visite de ces lieux historiques.

Historique

En 1913, l’annuaire de la Meuse nous donne les indications suivantes : 422 habitants Aubergistes : MM. Body, Hubert, Simon Boulanger-Pâtissier : M. Hubert Charpentier, charron, menuisier : M. Simon Cordonnier : M. Legay L. Couturières-repasseuses : Mme Vve Legay A., Legay A., Mlles Lamorlette M. Gorgen L. Epiciers-merciers : MM. Body, Hubert Entrepreneur de travaux publics : M. Simon N. Fondeur-étameur : M. Mangin Maçons : MM. Ligony C, Legay AI., Ligony A., Pédotti, Tardivat Maréchal : M. Lahaye T. Dépôt de pain : M. Body Surveillant du génie : M. Tardivat Tabacs : M. Body Agriculteurs-propriétaires : MM. Body J.B., Lamorlette-Louis J.M., Legay F.J., Poncet-Limouzin N., Poncet-Olivier F., Simon R.

Ravins de la Poudrière et des Vignes – Le Morpion

Jusqu’à la grande guerre, Fleury-devant-Douaumont mena une existence paisible et laborieuse. De temps immémorial, les travaux et les jours se déroulaient au rythme des saisons, faisant alterner semailles et moissons, bûcheronnage et vendange, années de disette et de prospérité. Les invasions de 1792, 1814 et 1870 évitent ces hauteurs boisées où rôdent encore des loups… Le temps qui semblait s’être arrêté à Fleury-devant-Douaumont accélère soudain son rythme après 1870. Le chemin de fer à voie étroite Verdun-Douaumont passe à Fleury-devant-Douaumont. Puis la construction de la Redoute à Souville, des forts de Tavannes, Froideterre, des ouvrages intermédiaires, amène dans les rues du village une foule de travailleurs et de soldats. En août 1914, ses 400 habitants voient défiler les régiments de Verdun qui partent en couverture dans la plaine de la Woëvre. En septembre, la bataille de la Marne fixe le front à quelques kilomètres au Nord et au Nord-Est du village. En 1915, intact et débordant de troupes, il fait partie de la région fortifiée de Verdun

Verdun lieu de mémoire Franco Allemand

Le 29 mai a lieu la cérémonie officielle du centenaire de la bataille de Verdun. Si celle-ci demeure le symbole de l’extrême violence de la Première Guerre mondiale, le site doit également être regardé comme un important lieu de la mémoire européenne.

La nécropole et l’ossuaire de Douaumont.

La nécropole et l’ossuaire de Douaumont. – © Kaluzko

VERDUN, SYMBOLE DE LA RÉCONCILIATION EUROPÉENNE

 

Ouvert officiellement le 21 février 2016 – jour anniversaire du début de la bataille – le cycle commémoratif de la bataille de Verdun est l’un des événements les plus emblématiques des célébrations du centenaire de la Première Guerre mondiale. Le temps fort de cette saison commémorative a eu lieu le 29 mai, avec la cérémonie officielle organisée sur le champ de bataille à laquelle participaient de hautes autorités françaises et étrangères.

 

Cette cérémonie internationale s’est tenue en présence du président de la République française, François Hollande, et de la chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, de nombreux maires et élus locaux, représentant les territoires meurtris par les combats acharnés et qui ont contribué à la reconstruction de Verdun. Cette cérémonie fut le point d’orgue de plusieurs jours de manifestations commémoratives organisées à Verdun et sur le champ de bataille au cours desquelles étaient accueillis les familles et les descendants des combattants des deux pays engagés dans cette terrible bataille.

 

Car la bataille de Verdun demeure ancrée profondément dans les consciences familiale et collective françaises. Que l’on y songe : près de 700000 soldats français et allemands ont été tués, blessés, ou ont disparu au long de ces dix mois de combats acharnés. Le cours de la guerre a bien failli basculer à Verdun. Pour les Français, l’effondrement du front a été évité de justesse. Que pouvait-il ressortir d’un tel carnage ? Que restait-il à espérer après tant de morts ? Comment se remettre de tant de souffrances et comment se retrouver après tant de haine ? Pourtant, Verdun est aujourd’hui un puissant symbole de la réconciliation franco-allemande. Ce site, qui garde les stigmates des affrontements, témoigne de la capacité des nations à surmonter leurs antagonismes passés et des peuples à dépasser les épreuves qu’ils se sont infligées. Verdun est la démonstration que la paix aussi peut se gagner.

 

Théâtre de nombreux gestes d’amitié franco-allemands dès l’entre-deux guerres, c’est en effet à Verdun que s’est mise en scène la réconciliation entre les belligérants. En 1936 déjà, 30 000 anciens combattants français et allemands prêtent un serment commun sur les lieux mêmes de la bataille. En 1966, lors du 50e anniversaire de la bataille de Verdun, le Livre de la Paix est inauguré à l’Hôtel de ville et signé par le général de Gaulle. Verdun devient à cette occasion la « Capitale de la Paix ». Le 22 septembre 1984, devant l’ossuaire de Douaumont, le président

François Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl scellaient main dans la main une entente retrouvée par-dessus les tombes. C’est aussi cette « mémoire partagée » qu’invoquent les cérémonies du 29 mai. Car Verdun et son champ de bataille sont devenus une destination touristique à vocation universelle. Si les Allemands constituent près de 40% des visiteurs, l’analyse de la fréquentation des sites mémoriels révèle en effet qu’un tourisme international se développe, témoignant de l’intérêt croissant suscité par ce haut lieu de mémoire.

 

VERDUN ET SA RÉGION, UN PATRIMOINE CULTUREL EXCEPTIONNEL

 

Célébrer le centenaire de Verdun permet ainsi de redécouvrir le patrimoine touristique de la Meuse. Quel que soit le lieu où le regard se pose, ce territoire tant disputé par les belligérants révèle les traces et les témoignages des affrontements : nécropoles, monuments commémoratifs, villages détruits, ouvrages militaires d’époque, paysages façonnés par les pilonnages.

 

Parmi les dix-huit nécropoles nationales de ce champ de bataille, la plus emblématique demeure celle de Fleury-devant-Douaumont, qui a été entièrement rénovée à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre. D’une superficie de 144 000 m2, cet immense cimetière abrite plus de 16000 tombes. Sur le même site, 500 mètres plus au nord, la tranchée des baïonnettes renferme, sous un imposant monument de béton, les corps de sept fantassins victimes des bombardements de 1916. Cet ouvrage présente notamment une porte monumentale, œuvre du ferronnier d’art Edgar Brandt, qui a aussi réalisé en 1923 le brûloir en bronze où tremble la Flamme du souvenir sur le tombeau du Soldat Inconnu de l’Arc de

Triomphe. La ville de Verdun abrite le Centre mondial de la paix, ainsi que le monument de la Victoire, inauguré en 1929. Au sommet de cette tour de 30 mètres de haut, la statue d’un guerrier, appuyé sur son épée, regarde vers l’est.

 

À une dizaine de km de la ville s’étendent les vestiges des forts de Vaux et de Douaumont, puissants ouvrages de la place-forte de Verdun, théâtres de nombreux combats acharnés et meurtriers, que l’on peut visiter. Ces forts éventrés sont le témoignage de l’expérience mutuelle vécue par les combattants français et allemands devant Verdun.

 

À Vaux-devant-Douaumont, le Mémorial de Verdun place le visiteur au cœur du champ de bataille et propose de mieux concevoir la vie quotidienne des soldats en première ligne, mais aussi d’observer les effets de cette bataille sur les paysages environnants. Ces lieux de mémoire, par leur diversité, offrent à chacun une opportunité de comprendre la bataille de Verdun dans toutes ses dimensions et dans toute sa démesure.

 

TROIS JOURS DE COMMÉMORATIONS

 

Dans ce cadre, les commémorations ont permis de rendre hommage aux combattants. Durant trois jours, du 27 au 30 mai 2016, la ville de Verdun et l’agglomération du Grand Verdun ont proposé en effet de nombreuses animations culturelles et mémorielles, qui ont associé les populations locales et les visiteurs.

 

Après l’inauguration du Mémorial de Verdun, François Hollande et Angela Merkel présidaient à Douaumont la cérémonie officielle marquant le centenaire des combats de la bataille de Verdun. À cette occasion, une plaque commémorative fut dévoilée dans l’ossuaire.

 

Encadrés par 300 jeunes issus du service civique et de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), 3 400 élèves français et allemands, venant de tous les départements de la France et de tous les Länder de la République fédérale d’Allemagne, ont assisté à l’ensemble des cérémonies. Le président de la République française et la chancelière allemande ont ensuite ravivé la flamme de la mémoire dans l’ossuaire de Douaumont, où ils ont célébré « l’esprit de Verdun », partageant une poignée de main tandis que sonnait le glas.

 

Les animations, le spectacle et les moments de recueillement ont permis à chacun de s’associer à l’hommage rendu aux soldats, de réaffirmer et de célébrer l’amitié retrouvée, et de confirmer la stature de Verdun comme « capitale mondiale de la Paix ».

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L’Histoire du Souvenir Français

Le Souvenir Français est riche d’une histoire de près de 150 ans. De nombreux événements ont jalonné son existence.

Voici une sélection des principaux d’entre eux.

1872

 

Les origines du Souvenir Français remontent à la guerre franco-allemande de 1870. Cette guerre opposa le Second Empire français au royaume de Prusse et ses alliés, entre le 19 juillet 1870 et le 29 janvier 1871.

La campagne militaire débute par de violents combats en Alsace et en Lorraine. L’armée française est malmenée. Elle doit se replier vers les Ardennes. Finalement encerclée dans Sedan, elle capitule le 2 septembre 1870, entraînant la chute du Second Empire de Napoléon III.

Les armées prussiennes et leurs alliés déferlent, alors, par le nord-est de la France et viennent mettre le siège devant Paris. Malgré un dernier effort des Armées de la Loire, la guerre se termine par une défaite française. Le bilan est lourd. En 6 mois, les combats ont fait 45.000 morts et 90.000 blessés. Et une des conséquences du Traité de Francfort, imposé par la Prusse le 10 mai 1871, est la perte du territoire français de l’ « Alsace-Moselle », appelée aussi Alsace-Lorraine.

La création du Souvenir Français intervient dans l’après-guerre de 1870. A Metz, comme en Alsace, une partie de la population continue à marquer son attachement à la France par un culte aux militaires « Morts pour la France » (entretien des tombes, offices religieux…). En Alsace, à la Toussaint, des jeunes filles en habit traditionnel déposent des cocardes sur les tombes des soldats de leur commune.

Un professeur alsacien, François-Xavier Niessen (1846-1919), refuse l’annexion de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne. Il veut montrer les liens qui unissent les Alsaciens-Lorrains à la France et maintenir le souvenir des provinces perdues. Il pense que l’entretien des tombes doit permettre de garder présent dans les esprits le souvenir des « Morts pour la France » et le sentiment de l’unité nationale.

1887

Maltraité par l’occupant, François-Xavier Niessen est obligé d’émigrer à Neuilly sur Seine. En 1887, il crée l’Association Nationale du SouvenirFrançais dont le but est de maintenir le souvenir de la guerre de 1870 ainsi que les valeurs de la France et de la République.

Le 7 mars 1888, il appelle les Français à rejoindre l’association. Le succès est au rendez-vous. Puis, en 1889, le Souvenir Français étend son action hors du territoire national, en Belgique à Waterloo, et aux îles Pescadores à l’ouest de Taïwan.

1908

Pendant ce temps, en Moselle annexée, le Mosellan Jean-Pierre Jean suggère de célébrer des offices religieux et de faire des dépôts de fleurs dans chaque commune où sont tombés les glorieux soldats français pendant la guerre de 1870. Parallèlement, il met tout en œuvre pour ériger un monument commémoratif des batailles qui se sont déroulées autour de Metz. En 1907, avec le soutien de 13 communes situées sur les champs de bataille de la rive droite de la rivière Moselle, un site de la commune de Noisseville, au lieu-dit de l’Amitié, est choisi.

Le gouvernement allemand, après de difficiles tractations, donne son accord. Le monument du sculpteur Emmanuel Hannaux est inauguré le 4 octobre 1908. Le jour de l’inauguration, près de 120.000 Français annexés sont présents et, pour la première fois depuis 1870, des drapeaux français flottent sur la terre mosellane. C’est aussi la première manifestation massive des Mosellans pour affirmer leur attachement à leur unique patrie : la France.

1914

Au début du XXe siècle, les tensions entre la France et l’Allemagne se sont, à nouveau, dangereusement accentuées.

Le Souvenir Français, en Alsace-Lorraine, est brutalement dissous par les Allemands en janvier 1913. Ses membres sont, pour la plupart, incarcérés ou exilés par les autorités d’occupation.

Mais ce sont, en fait, les conflits dans les Balkans qui vont déclencher la Première Guerre Mondiale. Sur un front occidental de 700 kilomètres de longueur, les armées vont s’affronter pendant 4 ans. A l’issue des combats, le constat est douloureux. Cette guerre a causé plus de décès et de destructions matérielles que toutes les guerres antérieures. Plus de 60 millions de soldats y ont pris part. Environ 9 millions de militaires et de civils en sont morts et 8 millions devenus invalides.

Le Souvenir Français, pendant toute cette période, aide les familles à retrouver les corps des soldats tués et les soutient dans leurs démarches. En 1915, il crée 200 cimetières militaires et 50 monuments à la gloire des soldats morts au champ d’honneur. En 1918, ce sont 200.000 tombes qu’il entretient tant dans les cimetières du front que dans ceux de l’intérieur. Il y applique sa devise :

« A nous le souvenir, à eux l’immortalité »

1933

L’après-guerre est marqué par le culte dominant du souvenir des morts. La France a perdu 1.400.000 de ses fils. Le deuil partagé de toutes les provinces françaises détermine les communes à leur rendre hommage. Dans les années 1920-1925, ce sont environ 36.000 monuments aux morts qui sont érigés sur le territoire et dans les colonies.

Le Souvenir Français est particulièrement présent dans cette matérialisation de la mémoire. Il innove et entreprend même la construction de monuments thématiques. Ainsi un monument dit « des Crapouillots » est réalisé au Chemin des Dames, dans l’Aisne. Situé au Moulin de Laffaux, il reprend la forme de la torpille tirée par « Le Crapouillot », mortier de tranchée dont le nom était dû à la courbe bien spéciale qu’empruntait son projectile, et qui ressemblait au saut d’un crapaud. Il rend hommage aux 12.000 artilleurs de tranchées tombés entre 1914 et 1918 sur les fronts de France et d’Orient.

Le traité de Versailles, qui avait mis fin à cette première guerre mondiale et consacré la défaite allemande, portait en son sein les germes d’une revanche que le nazisme allait exploiter. En 1933, Hitler prend le pouvoir en Allemagne et prépare ses armées.

 

1939

Le 1er septembre 1939 commence la Deuxième Guerre Mondiale. Elle va durer 6 ans, jusqu’au 2 septembre 1945, et demeure le conflit armé le plus important que l’humanité ait connu jusqu’à nos jours. Mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 nations, déployant les hostilités sur presque tous les continents, elle a entraîné la mort de 62 millions de personnes.

En France, on compta 570.000 victimes, parmi lesquelles 217.600 soldats, colonies incluses.

Le bureau du Souvenir Français avait fonctionné pendant toute l’occupation allemande. A partir de 1941, il effectue des travaux de recherche des sépultures provisoires disséminées sur tout le territoire français. Cette activité permet de renseigner les familles sur le sort de leurs combattants. Dans cette période trouble, il continue ainsi à faire face à ses devoirs civils et militaires et réussit à maintenir sa action morale et matérielle dans les limites permises par les évènements.

1946

À partir de 1946, et jusqu’en 1962, s’ouvre une autre tragédie : les guerres de décolonisation. L’accès à l’indépendance des anciennes possessions de l’empire colonial français se fait dans la douleur.

Le Souvenir Français remplit sa mission.

Durant toute la guerre d’Algérie, il organise des cérémonies du Souvenir les 1er novembre, notamment dans les cimetières de Bab-El-Oued, au cimetière musulman d’Elkettar du boulevard Bru et au cimetière d’El-Alia devant les carrés militaires français et anglais, avec dépôts de gerbes. Il participe, au cimetière du Petit Lac, à la cérémonie organisée pour les obsèques des 15 soldats tués dans une embuscade à Oran. Cette cérémonie se déroule sur le terre-plein de la nécropole précédant le monument du Souvenir Français.

En 1970, il participe à Marseille aux cérémonies du retour de 215 cercueils de soldats tués en Indochine et au cimetière national de Luynes à celles du retour de 59 autres « Morts pour la France » du Nord-Vietnam.

 

 

1993

En 1986, la plaie n’est toujours pas refermée et la ville de Fréjus propose d’accueillir le Mémorial des guerres en Indochine sur le site de l’ancien camp militaire Galliéni. Il y existait déjà un premier monument commémoratif dédié aux « anciens d’Indochine, combattants et victimes de guerre » depuis le 4 juin 1983.

Le 16 février 1993, Le Président de la République inaugure ce Mémorial financé en partie par le Souvenir Français et qui représente deux soldats grandeur nature, l’un vietnamien, l’autre du corps expéditionnaire, soutenant l’Indochine, ceinturée d’un dragon.

2014

L’association du Souvenir Français n’est pas pour autant uneassociation du passé.

Il contribue, par son soutien financier, à l’organisation de très nombreuses cérémonies du Souvenir, tant en France qu’à l’étranger.

Chaque jour, ce sont des centaines de bénévoles qui participent à l’entretien des tombes des soldats « Morts pour la France ».

Chaque jour, il transmet le message laissé par tous ceux qui donnèrent leur vie pour défendre les valeurs de notre civilisation.

Et puisque l’Histoire continue, demain il participera moralement et matériellement à l’érection d’un monument à la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France en Opérations Extérieures (OPEX).

 

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TROIS QUESTIONS À SERGE BARCELLINI

Secrétaire général de l’association « Paysages et Sites de Mémoire de la Grande Guerre ».

 

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Président général de l’association « Le Souvenir Français », Serge Barcellini assure le Secrétariat général de l’association « Paysages et Sites de Mémoire de la Grande Guerre » qui porte le dossier d’inscription des sites funéraires et mémoriels de la Grande Guerre auprès de l’UNESCO.

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ON AIME, ON SOUTIENT…

De nombreux projets mémoriels sont lancés par des ambassades, collectivités territoriales ou des associations. Ces projets sont importants. Le Souvenir Français a décidé de les soutenir et de relayer leurs appels financiers. A cette fin, Le Souvenir Français crée cette rubrique.

Le Monument de la Reconnaissance à la France à Belgrade, présenté dans la Lettre n° 6 de l’association « Le Souvenir Français ».

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Trois grandes associations: Le Souvenir Français , Les Gueules Cassées et la Fédération Maginot se sont engagées à faire une subvention de 10 000 € chacune pour soutenir la rénovation du Monument de la Reconnaissance à la France à Belgrade.

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NOS PARTENAIRES – JANVIER 2017

A la une

Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (VDK) est une association allemande créée en 1919. Homologue du Souvenir Français, le VDK apporte son soutien à l’Etat allemand  pour entretenir les sépultures des combattants allemands tués lors de divers conflits.

A cette fin, le VDK est chargé par le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne de recenser, préserver et entretenir les sépultures des combattants allemands à l’étranger et de développer la coopération internationale pour l’entretien des sépultures de guerre.

Présidé par M. Joachim Gauck, l’association VDK compte 350 000 membres ainsi que plus d’un million de donateurs. Il a la charge de 832 cimetières militaires dans 45 pays. Depuis 1953, l’association organise des chantiers d’été internationaux et des rencontres de jeunes dans toute l’Europe dont la devise est « réconciliation par-dessus les tombes – Travail pour la Paix ». En aménageant, en entretenant les cimetières et en organisant chaque année le « Jour de Deuil National » allemand, le Volksbund contribue à l’exhortation du devoir de mémoire envers les soldats allemands tués au combat.

Le Souvenir Français entretient des relations très étroites avec le VDK. A cette fin, M. Markus Meckel, président du VDK (jusqu’en septembre 2016), s’est exprimé lors de notre congrès national à Paris en mai 2016.

Depuis lors ces relations se sont concretisées à travers la signature d’une convention d’amitié le 10 juin 2016. Cette convention débouchera en 2020 dans le cadre de l’organisation conjointe du 150e anniversaire de la guerre franco-allemande de 1870-1871.

 

Télécharger la convention entre Le Souvenir Français et Le VDK

Télécharger la Liste des nécropoles allemandes en France (Les sites soulignés sont proposés pour la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO)

Les Nouveaux Partenariats

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Le Souvenir Français a signé une convention de partenariat avec l’Armée de l’air. Dans le cadre de ce partenariat, Le Souvenir Français apporte son aide à la réalisation d’un mémorial des aviateurs qui se compose d’un monument et d’une borne informatique recensant les aviateurs morts en service, ayant appartenu à l’armée de l’air et aux unités aériennes créées avant le 2 juillet 1934.

Contact : Yvon GOUTX, Chef du Projet “Mémorial aux Aviateurs”, yvonalban.gtx@wanadoo.fr

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Le Souvenir Français en Belgique a signé une convention d’affiliation avec le Comité du Souvenir franco-belge de Court Saint-Etienne. Ce comité a été créé en 1952 et a pour but d’entretenir les relations franco-belge des anciens internés en  Allemagne ainsi que l’instauration d’une « Journée du Souvenir » en mai de chaque année. Le comité œuvre également pour garder le contact avec les régiments français qui ont combattu sur le territoire de la commune et leurs représentants et participe aux actions vers la jeunesse dans un but didactique, de formation citoyenne et civique.

Contact :Paul Urbain, Président, urbainpaul@yahoo.fr

 

L’AGENDA DE NOS PARTENAIRES

 

L’Association Renefer

21 janvier, Participation au Salon des auteurs à Triel sur Seine

Jusqu’au 3 mars 2017, L’exposition « De la plume au fusil – du roman de guerre à l’œuvre pacifique – le centenaire du Feu de Barbusse »aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis expose deux eaux-fortes de Renefer pour le Feu.

Jusqu’au 30 juin 2017, le Musée de la Résistance à Limoges présente l’exposition «Renefer, Correspondances et Œuvres de Guerre ».

Pour en savoir plus : www.renefer.org

Contact : mgthierry@club-internet.fr

 

IRHiS – Institut de Recherches Historiques du Septentrion

La Base Monuments aux Morts a atteint18262 monuments.

Pour en savoir plus et lire le point sur la fréquentation du site : http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/blog/actualite/11349/le-point-sur-la-frequentation-du-site-au-3er-decembre-2016/

Contact : martine.aubry@univ-lille3.fr